Aujourd’hui, l’objectif pour les marques est d’être là où les acheteurs passent de plus en plus de leur temps, à savoir les réseaux sociaux. Les internautes français passent en moyenne chaque jour 1h22 sur ces canaux digitaux. Rien que sur Facebook, on compte 38 millions d’utilisateurs actifs mensuels. Impossible de se couper de cette audience potentielle ! D’autant que Facebook a lancé l’an dernier Marketplace, un réseau social qui permet à ses membres d’acheter et de vendre des objets directement depuis son interface
Inexorablement, le social media se rapproche du “commerce-media”. C’est encore plus vrai avec Instagram, qui regroupe 14 millions d’utilisateurs actifs mensuels. Les marques et enseignes ont bien compris qu’Instagram devenait un acteur clé de leur stratégie de vente au détail. D’où la propension à créer des “magasins instagrammables”. Traduction : faits pour Instagram. De plus en plus, la mise en scène des produits est étudiée pour permettre aux clientes de faire de nombreuses photos et autres selfies. De la même manière, les espaces de vente sont conçus pour correspondre à l’esthétique d’Instagram et à la culture des médias sociaux.
Suscitant par la même occasion un plus fort engagement : en partageant des photos prises au même endroit, les clients deviennent des ambassadeurs d’une marque et d’un style de vie qu’ils représentent. Ce n’est plus le distributeur qui fait de la publicité sur ses marques mais le consommateur qui communique sur Instagram sur celles qu’il a aimées. Preuve à l’appui, puisqu’il soutient son “engagement” par un visuel en situation.
Là encore, le réseau social veut pousser un cran plus loin sur le sujet de la conversion. En mars, il a lancé une fonction “shop” permettant aux marques d’étiqueter leurs produits et d’inviter les clients à acheter instantanément.
Suivre les millenials qui donnent la tendance
L’anticipation est de mise : les enseignes et les marques doivent s’adapter à la nouvelle génération de consommateurs qui arrive, plus spontanée et davantage tournée vers les youtubeurs et instagrammeurs. Il lui faut du mouvement, du nouveau, en permanence ! Et c’est là qu’elle va puiser l’inspiration. A titre indicatif, la majorité des utilisateurs d’Instagram ont moins de 25 ans et passent 35 minutes par jour sur l’application.
Dans la hiérarchie de la prescription sur les réseaux sociaux, les amis et les pairs ont largement plus de poids que les médias. Dans un contexte où l’attention du consommateur est fortement sollicitée, il est donc plus que nécessaire de savoir comment créer la tendance. Et ce ne sont plus les enseignes et les marques qui dictent les règles mais bien les influenceurs. Ce sont eux qui deviennent LE point d’accès aux consommateurs.
Développer de la visibilité 24/24,7/7, 365 jours
Susciter le buzz pour valoriser une marque c’est bien. Le faire au quotidien, c’est mieux. C’est aussi un avantage des réseaux sociaux : ils sont ouverts 24h24, 7jours/7, tous les jours de l’année. Suscitant naturellement des conversations permanentes. Ce qui permet à des digitally native vertical brands (DNVB) comme Tediber (literie), Horace (cosmétique pour hommes) ou encore Le Slip Français (textile), d’être largement médiatisés. Une reconnaissance qui leur assure suffisamment en notoriété pour prétendre à se déployer en réseaux physiques pour renforcer l’aspect expérientiel de l’achat.
Moralité : aussi bien pour les marques institutionnelles que pour les marques émergentes, le social media devient un media incontournable du recrutement et de l’engagement consommateur.