À l’instars des smartphones, c’est l’ajout de la technologie informatique qui devrait amener de parler de smart-city. Toutefois, nous affirmons chez DOCOSEN qu’
une technologie sans usage est tout aussi destructrice de valeur que des usages déconnectés de la réalité.
Ce n’est donc pas la technologie qui doit faire la smart-city mais la capacité de la ville à remplir efficacement ses rôles économiques, sociétaux et/ou environnementaux.
À travers les âges, plusieurs villes ont su faire preuve d’habilité pour le faire. C’est par exemple le cas de Yazd (–) qui grâce à des ouvrages miniers de captation d’eau (qanat –)
Auteur Samuel Bailey (confuciou@gmail.com)
et des badgirs (en persan : بادگیر, littéralement « attrape-vent » – ) a su optimiser les ressources limités à sa disposition pour assurer la survie dans le désert. Elle est ainsi devenue une étape incontournable des routes des épices et de la soie. Yazd est une merveille à plusieurs titres, y compris environnemental, sociétal et économique. Elle a en effet su garantir les échanges et la paix tout en créant d’immenses richesses avec une très grande efficacité environnemental puisque disposant de peu de ressources dans un climat désertique.
L’enseignement des Smart City 0.0 est que la technologie doit être un facilitateur et non une fin en soi comme c’est bien trop souvent le cas depuis quelques décades. Il ne suffit pas de mettre un WiFi gratuit dans tous les lieux public (Cf. WiFi4EU –) ou du smart lighting pour faire une smart city.
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