Solution la plus écologique de mobilité, de décongestionnement des vallées et de redynamisation des stations d’altitude devant redéfinir leur modèle économique en raison du réchauffement climatique.
Le tiers lieu, le coworking représentent l’alternative de proximité complémentaire au télétravail à domicile et au travail en entreprise qui reste une portion de temps nécessaire à l’échange et à la créativité.
Avec un développement significatif sur la région Auvergne Rhône-Alpes, comme sur l’ensemble du territoire, on assiste au doublement des espaces chaque année. La région est fortement représentative de l’ampleur et de la diversité du phénomène : de nouveaux lieux très hétérogènes ouvrent chaque année à tel point qu’il devient difficile de les comptabiliser. Un recensement récent a dénombré environ 150 lieux de coworking et tiers lieux.
Des groupements comme Extramuros et Co’Alpin permettent de mieux cibler son tiers lieu selon sa localité ou ses besoins.
La communauté du Check-in est représentative de ces espaces au cœur d’une ville comme Aix les Bains. Venez découvrir ses membres qui répondront à vos questions lors d’Alpipro, ; des témoignages de responsables d’espaces de Coworking situés en altitude seront présentés sur notre stand.
La rareté des offres de logements à des prix abordables pour les salariés ne leur permet pas de rester dans les stations. La population quitte progressivement les massifs et les stations, : selon les chiffres du Département : – 4% à Morzine, -3,1 % à Sixt-Fer-à-cheval, -2,3% au Grand-Bornand, -2,2 % à Megève.
Pour ne prendre qu’un exemple, la commune de La Clusaz a perdu 234 habitants depuis 1999, ils ne sont que 1767 à l’heure actuelle4. Les autochtones ne peuvent plus s’installer compte tenu de l’explosion du coût du foncier ne permettant plus aux jeunes ménages d’avoir accès à la propriété d’un logement dans leur village natal. Ils doivent donc obligés de chercher à se loger ailleurs. Un exode, que les télétravailleurs pourraient combler.
Les services du département de la Haute-Savoie considèrent que le “tourisme” représente environ 9.5 % du PIB du département. Le flux de touristes risque d’être limité à l’avenir sous l’effet de plusieurs facteurs :
• Le réchauffement climatique qui réduit la durée des saisons hivernales. Les modèles climatiques prédisent une hausse températures de +2 à + 3° C d’ici 2050 avec un isotherme remontant de 300 m de dénivelé.
• Le manque d’attrait pour le ski et surtout l’envolée des prix
des séjours.
• Dans une moindre mesure, un changement du comportement des consommateurs qui rejetteraient le tourisme de masse et la recherche d’expériences différentes.
Alors une des solutions serait de contribuer au PIB des différentes activités présentes sur un territoire y compris les dépenses des travailleurs externes donc des télétravailleurs.
Vers une fusion des lieux de travail et de loisir touristique.
Nous avions trois définitions pour les lieux de séjours : vie, travail et tourisme. Nous assistons à une levée des frontières entre ces trois concepts de résidence.
Offre au Club Med
Même si cela ne peut être vrai que pour les cols blancs soit 75,7 % des emplois ou 26 millions de travailleurs, les opportunités offertes par les modifications des attentes et de l’évolution des technologies doivent être prises en compte pour définir les stratégies de développement des territoires et la conception de nouvelles offres à l’image de celle du Club Med
Cette tendance est confirmée par une étude indonésienne concluant qu’il existe trois facteurs d’attraction qui attirent les touristes nomades numériques à opter pour ce type de séjour
· des destinations inspirantes, ce qui est le cas des territoires alpins
· des endroits de soutien pour rester et travailler, donc des tiers-lieux
· et des activités agréables largement présentes dans notre région.
( Livre Blanc rédigé par Jean claude Morand Auteur – aidé de Claudia BENESSASSI-FALTYS – Experte en stratégies digitales La Digital Room – Lausanne – Suisse – BESSON Immobilier – Verbier – Suisse – Lucilia CARDOSO, Ph.D – Integrated researcher of Centre for Tourism Research, Development and Innovation, IP Leiria, Portugal – René NANTUA – Président du Groupe Ecomedia – Annecy – L’Office du Tourisme de la Clusaz )
A Morzine avec l’absence de la clientèle étrangère, certains propriétaires de chalets ont réussi à louer à des salariés en télétravail.(Mars 2021 – France Info)
Le coworking en milieu rural en montagne répond souvent à une demande de lien social, parfois distendu dans certains territoires.
Il peut ainsi être envisagé comme un espace nouveau, proposant une solution alternative aux modes de travail traditionnel. Il permet à ses usagers de croiser des personnes qui ne se seraient pas rencontrées par ailleurs, de favoriser des échanges grâce aux animations et événements mis en place.
Il peut aussi permettre de générer du lien social, notamment en favorisant la mixité entre les néo-ruraux et populations établies depuis plus longtemps. Cela suppose une capacité à associer, au sein de ces espaces, confort et convivialité.
Ainsi, le tiers-lieu l’Hermitage1 se caractérise par son ouverture sur son environnement, avec la participation de tous y compris des habitants du territoire, mais aussi par des modes de fonctionnement fondés sur le partage et la co- production.
À Village Factory, la possibilité d’accéder à un wifi de qualité sur un territoire où il n’est pas présent partout est un atout majeur que l’arrivée de la fibre pourrait encore accentuer. Le fait de pouvoir partager un café permet par ailleurs de rompre l’isolement du travailleur à domicile et permet les échanges informels propices au développement d’idées et de projets. Le tiers-lieu s’apparente ainsi à la notion de forum ouvert2, née du constat qu’au cours d’une réunion les échanges les plus intéressants entre les participants ont lieu lors de la pause-café.
La posture de la collectivité peut l’amener à considérer le tiers lieu comme un espace dans lequel vont être inventées, expérimentées et testées les politiques publiques de demain. L’association d’acteurs d’horizons différents et la mise en place de nouvelles formes de collaboration « horizontales » peuvent permettre d’aborder différemment les défis du territoire et de préfigurer des modes d’action différents.
Le Medef AURA a souhaité connaître l’impact de la crise sanitaire sur la qualité de vie au travail pour les salariés exerçant en télétravail. Elle a confié une enquête à trois cabinets partenaires Econum, Ocalia et Gowo.
Ces trois cabinets se sont appuyés sur un projet, nommé Caméléon, soutenu par le Fond d’amélioration des conditions de travail, financé par le Medef Aura, et qui apporte un soutien à plusieurs entreprises qui se lancent dans le télétravail. A compter du 20 février 2020, ce projet avait pour vocation de proposer à ces entreprises de notre région une expérimentation d’un an de mise en place de télétravail. « Nous ne pouvions pas supposer, à l’époque, que, trois semaines plus tard, nous aurions une loi d’urgence sanitaire qui nous confinerait, et qui étendrait la pratique du télétravail à de si nombreux salariés », explique Alexia Bourit, représentante du Medef Aura. « Nous avons dû coller à l’actualité et revoir la configuration de notre projet. Nous avons ouvert notre enquête à de nombreux télétravailleurs de la région, afin de récupérer des données plus riches.»
93,5% souhaitant en effet poursuivre le télétravail
Parmi les personnes sondées, on trouve 80% de salariés en entreprise, 9% de salariés d’association, 10% d’agents publics, et quelques indépendants. Les salariés des grandes entreprises sont largement majoritaires dans le panel. Et pour une raison simple : les grandes firmes pratiquent d’avantage le télétravail (40%) que les TPE (7%).
Par ailleurs, 10% des collaborateurs s’imaginent travailler dans un espace de coworking. Les modèles de travail flexibles continuent donc de gagner du terrain et deviendront un avantage incontournable pour les collaborateurs (actuels et nouveaux) à l’avenir.
Le principal apport du télétravail est le gain de temps lié à l’absence de déplacements. A l’inverse, le principal point négatif est l’isolement vis à vis de ses collègues, cité en premier dans un cas sur deux ce que résoud la formule du tiers lieu/ coworking.
* Quoiqu’il en résulte, l’enquête montre une forte appétence des salariés sondés pour poursuivre cette forme d’organisation du travail .
(Source : France 3 )
Mais attention contrairement à ce qui s’est passé pendant le confinement, le télétravail choisi, organisé et à temps partiel procure de réels bénéfices pour l’entreprise comme pour le salarié : autonomisation, responsabilisation, motivation, efficacité… Et pratiqué dans un espace de coworking, il confère au télétravailleur un véritable espace de travail bien connecté, bien équipé et lui donne accès à une communauté de coworkers, de leurs compétences et de leurs réseaux.
La population savoyarde est concentrée dans les vallées. La moyenne montagne est occupée par l’agriculture .5% de la population savoyarde occupe l’espace en altitude
Le développement de lieus accessible aux nouvelles technologies en moyenne et haute montagne grâce à la 5G et aux nouveaux satellites permet de développer une vraie économie numériqueEt de répondre au besoin de certaines startup, d’attirer des « talents » lassés par la vie étouffante des villes, cherchant une qualité de vie pour leur famille
Car le numérique, 3ème critère d’installation des néo-ruraux
En 2021 il s’agit d’une vraie réflexion sur les nouveaux enjeux économiques et relais de croissance
« Même si nous n’aimons pas trop le terme de territoires isolés à l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF), nous nous félicitons que Google et Terra Nova confirment notre constat, chiffres à l’appui. Grâce au numérique, le monde rural a de beaux jours devant lui » réagit John Billard, maire de Le Favril et vice-président de l’AMRF. « Après l’eau et l’électricité, l’accès à la téléphonie mobile et au haut-débit constitue le troisième critère d’installation des néo-ruraux. Il représente jusqu’à 10 à 15% du prix d’une maison. »
Dans son rapport, Terra Nova identifie le numérique non seulement comme un outil de développement économique mais aussi d’inclusion sociale et civique. Le think-tank propose ainsi d’expérimenter le remboursement des actes de télémédecine dans les territoires ruraux, en parallèle du développement des maisons de santé. Il serait judicieux, d’après le rapport, de s’assurer que ces dernières soient « raccordées au réseau, afin d’en faire l’échelon local de référence du télésuivi et de la téléconsultation. » (COURRIER DES MAIRES 20217)
Dès lors, les Coworkings sont apparus comme un tiers espace, « un entre-deux » idéal pour travailler, y compris en dehors des confinements. Le contexte nous invite donc à explorer les réponses qu’apportent les ECW aux travailleurs à distance. Ainsi, le nombre de jours de télétravail souhaité ou souhaitable varie selon les professions, l’âge, les responsabilités, mais semble également grandement dépendant de l’offre de Coworking à proximité des lieux de résidence des employés.
Le Coworking apparaît donc comme l’occasion de rétablir un lien relationnel et de renouer avec la motivation et la productivité. Par ailleurs, pour satisfaire des cadres plus exigeants, les gestionnaires auront besoin de penser des espaces privatifs personnalisables pour des conversations ou des repas d’affaires confidentiels.
L’Inclusion numérique se fait naturellement au sein de d’une communauté qui cherche la solidarité et les réseaux. Les formations foisonnent, ce sont des lieux d’expérimentation de nouveaux métiers, de nouveaux modèles. Ce sont d’excellents terrains de jeux pour s’entrainer à vendre son produit échanger son expérience avec un élève (Université Phygitale – Campus réel des élève en formation à distance) Mais aussi des lieux de travail dans un univers accueillant et temporaire. Plus confortable et plus sécurisés que dans un fast food ou chez soi.
Plus que d’en parler essayez le
Dominique CHOISEL
