Revitalisation des centres-villes : le rapport Marcon préconise des « comité de gouvernance »

Le rapport Marcon sur la revitalisation du centre-ville préconise la création d’un « comité de gouvernance » et de « former les élus » aux problématiques spécifiques des centres villes. A une époque où tout chef d’entreprise est assisté par toute une suite de logiciel de gestion, est-ce que la Smart-City est bien celui qu’il faut ?

André Marcon a à la fois le point de vue d’un entrepreneur – il est président honoraire des Chambres de commerce et d’industrie – et d’un élu local – il est maire de Saint-Bonnet-le-Froid, en Haute-Loire. Son rapport part d’un constat largement partagé : les centres de nombreuses villes petites et moyennes font face aujourd’hui à « une baisse de population, un taux de vacance commerciale croissant et une paupérisation ». En cause, le départ de nombreux habitants vers les périphéries des villes, souvent moins chères et offrant des logements plus spacieux, la concurrence des grands centres commerciaux et celle, plus récente, du commerce en ligne.
Premier axe prôné par l’auteur du rapport pour aller vers la revitalisation de ces centres villes : « Coopérer pour mieux agir ». La problématique du centre-ville doit « s’intégrer dans une logique intercommunale », car « il n’existe pas de territoire intercommunal polarisant en habitat et emploi sans un centre-ville attractif ». La mission préconise la création d’un « comité de gouvernance » dans chaque centre-ville incluant élus communaux et intercommunaux, secteur privé, commerçants, etc. Il est également proposé de « former les élus » aux problématiques spécifiques des centres villes,
Dans un second volet baptisé « Simplifier, alléger, inciter »,
la mission propose un certain nombre de mesures visant à relancer l’investissement : création d’un portail internet interministériel, nouveaux outils de contractualisation, mais surtout simplification des règles d’urbanisme en centre-ville. (…) définir des périmètres dans les centres villes dans lesquels serait appliqué un train de mesures de simplification des procédures et « d’allègement » : notamment « l’exonération des procédures CDAC », « l’assouplissement » des dossiers relatifs à l’accessibilité, « l’exonération des taxes foncières » pour les propriétaires de locaux commerciaux et, enfin, l’exonération de Tascom, en centre-ville toujours, « pour les commerces existants de 400 à 1000 m² de surface de vente » et pour « toutes les nouvelles implantations ». Il est également prôné que la Tascom ne soit plus assise sur la surface mais sur la valeur ajoutée.
Enfin, parmi bien d’autres mesures, le rapport contient la proposition d’une dérogation systématique à l’ouverture jusqu’à 13 heures le dimanche pour les magasins alimentaires et de donner « liberté de négociation sur les jours et heures d’ouverture ».
La question de la revitalisation du centre-ville est tout à la fois simple et complexe. Complexe, car comme l’a affirmé unanimement les élus de l’AMF (www.Maire-Info.com), il ne suffit pas d’agir sur le commerce pour redévelopper les centres-villes, mais qu’il faut également agir sur la culture, l’habitat, le logement, la santé – bref, avoir une approche « globale ». Simple car il s’agit de re-dynamiser ce cercle vertueux permettant à chacun et chacune d’exister. Ce même cercle vertueux que l’humanité a du le créer depuis ses origines pour évoluer. Il s’agit donc bien principalement d’une action sociétale. Aussi, au regard de l’état du centre-ville des agglomérations, la formation des élus est indispensable. La création des « comités de gouvernance » est également une solution intéressante. Elle doit cependant être mise en perspective avec les principes d’OpenGov.
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Les solutions passent par l’OpenGov et un Smart Sustainable District Management System optimisé ?

Quelle que soit la solution, il n’y a pas de raison qu’elle échappe à la numérisation des activités humaines et des métiers. Mais est-ce que la Smart-City est réellement l’outil métier adapté ? Considérant l’importance de l’esprit village dans les principes de développement durable, la réponse est non. La Smart-city est sur un périmètre trop important pour être efficace. La solution est doit être optimisée à la réalité du centre-ville. Il s’agit donc d’un Smart Sustainable District Management System configurée pour la vérité terrain.
Source : Revitalisation des centres-villes : le rapport Marcon préconise une suppression partielle de la Tascom- Maire-info / AMF

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