Le seul véritable consensus existant sur la Smart City 2.0 est qu’elle va au-delà de l’optimisation de l’infrastructure pour offrir à ses habitants la possibilité de vivre comme ils le désirent. Avec une telle définition beaucoup de choses sont Smart City 2.0. Et de fait, même certaines réalisations de la Smart City 1.0 répondent à une telle définition. Mais à l’âge de la technologie des Smart City, beaucoup trop de solutions n’étaient que des laboratoires à ciel ouvert ou des vitrines technologiques. Cela ne doit pas être le cas avec la Smart City 2.0. L’humain doit être au centre de la Smart City 2.0 et la technologie doit être transparente.
Dans la réalité, beaucoup de villes continuent à miser sur la technologie. C’est très souvent le cas lorsque ce sont les élus qui reprennent le pouvoir de décision. En manque d’une vision claire ou d’objectif établis, les politiques font confiance à un des postulats du capitalisme : le marché trouve toujours ma meilleure solution si on lui donne les moyens. Les responsables de ces Smart City 2.0 mettent donc en place des infrastructures. Puis ils essayent de faire que la magie du marché opère ! C’est ainsi qu’après la création de hotspots et les Apps pour mieux vivre sa ville ; les décideurs plébicitent maintenant l’IoT (Internet des objets) et LoRA® (protocole de communication de couche basse). Et pour cette étincelle magique dont a besoin le marché, ce sont des stratégies d’intelligence collective comme les Hacketons qui ont remplacé les stratégies « Labs ».
Mais comme nous l’affirmons chez DOCOSEN
une technologie sans usage est tout aussi destructrice de valeur que des usages déconnectés de la réalité.
(–) Et parce que les habitants d’une ville façonnent tout autant la ville qu’elle les façonne (–), la Smart City 2.0 est vouée à rester un concept incomplet. Pire, même la partie mise en œuvre ne peut que très rarement être une réussite sur le long terme.
Pour être une réussite, un projet de Smart City 2.0 doit être guidée par une vision. Celle-ci doit correspondre à la réalité de la ville et de ses habitants. Dès lors les chances de réussites sont d’autant plus élevées que le projet s’enracine dans une initiative citoyenne. Pour certains c’est la définition de la Smart City 2.0 : des projets (technologiques, ou pas) s’appuyant sur des initiatives citoyennes.
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